1 an...

Juste un petit mot pour ma puce.

Ce soir, je voulais te dire tellement de choses, mais nous n'avons pas pris le temps, comme trop souvent. Alors quand je suis passée t'embrasser avant de monter à mon tour me coucher, j'aurais voulu te réveiller pour te dire combien je suis fière de toi, ma belle. Combien la vie est difficile pour tes petites épaules, déjà... Des maux que je porte, que nous portons, jour après jour avec toi, à tes côtés, même si tu ne t'en rends pas encore bien compte du haut de tes 3 ans. Je voulais te murmurer ces paroles rassurantes qu'une mère dit à son enfant, car je veux que tu sois rassurée. J'aimerais tant que tu sois en paix, heureuse et épanouie au fond de toi. Je voulais te dire que je suis là, depuis le tout début, le jour où nous avons su que nous serions parents. Que je serai toujours là, moi, ta maman, pour te soutenir et te protéger. Je voulais te dire combien je suis fière de toi depuis 1 an, de te voir grandir et vivre, de te voir sourire, jouer, apprendre, t'émerveiller et lutter pour ce qui te tient à coeur! Car même si certains jours sont plus difficiles que d'autres, tu restes la même, une petite fille pleine de joie et d'avenir. Tu es ma perle, et rien ne pourra jamais changer ça.

Que de chemin parcouru en un an, et avec quelle maturité tu apprends tous les jours cette nouvelle vie. Je crois que toute la force que nous avons, nous la tenons surtout de toi. Et ce soir, je jette ces quelques mots pour toi, dans ce monde où tout semble aller de travers. Tu es mon rayon de soleil, et tant que tu brilleras, tout ira bien. C'est tout ce qui importe pour moi. Pour ce soir, j'ai déposé un baiser sur ton front. J'espère pouvoir t'expliquer un jour tout cela, et te le dire avec des mots simples combien nous avons eu peur, combien nous avons douté, combien nous avons tatonné, mais surtout combien nous avons appris au cours de cette année, et combien nous t'aimons, chaque jour.

Je souhaite que la recherche du diabète avance. Je souhaite que la vie te sois plus simple un jour. Mais en attendant, nous sommes là, et nous veillons, tous les jours, toutes les nuits...